Le résumé : Dans un château isolé, au début du XIXè vit Laura, une jeune fille naïve et malade. Sa santé fragile la tient isolée de toute civilisation, jusqu’au jour où un carrosse accidenté échoue sur le pont qui mène au château. C’est le début d’une relation ambiguë, dangereuse pour l’héroïne, qui ne peut résister au jeu de séduction de Carmilla…
Ce que j'en ai pensé : Carmilla, de Sheridan Le Fanu est un texte fondateur du roman gothique… bien avant Dracula (Bram Stocker reconnaitra d’ailleurs s’être largement inspiré de l’œuvre du Fanu), l’auteur irlandais nous entraine dans les profondeurs du mythe vampirique et de tout ce qui lui incombe : la noirceur, l’érotisme, la mort, le jeu de séduction entre la créature et sa proie. C’est un récit angoissant, magnifiquement illustré par Isabella Mazzanti, et certains dessins ont de quoi effrayer les plus courageux. La collection Métamorphoses nous fait (re)découvrir un grand classique que je n’aurais pas forcement eu la curiosité de lire sans ces illustrations.
La citation : « Deux grands yeux s’approchèrent de mon visage, et, soudain, je ressentis une douleur fulgurante, comme si deux grandes aiguilles espacées de quelques pouces seulement s’enfonçaient profondément dans ma poitrine. », Sheridan Le Fanu, Carmilla, (Editions Soleil, 189p. 29,95€)
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