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Marine

Rivage de la colère, Galandon, N'Haoua et Degreff


📕Le résumé

1968, la République de Maurice accède à l'indépendance après 158 ans de domination britannique. Les insulaires des Chagos sont réunis sur la plage : ils ont une heure pour quitter leur île. Marie-Pierre Ladouceur se retrouve exilée dans un bidonville sordide, sans espoir de retour... Après le déchirement vient la colère et, avec elle, la révolte.Septembre 2018. Pour Joséphin, l'heure de la justice a sonné. Dans ses yeux, le visage de sa mère... En mars 1967, Marie-Pierre Ladouceur vit à Diego Garcia, aux Chagos, un archipel rattaché à l'île Maurice. Elle y fait la connaissance de Gabriel, un Mauricien venu seconder l'administrateur colonial. Un homme de la ville. Une élégance folle. Quelques mois plus tard, Maurice accède à l'indépendance après 158 ans de domination britannique. Mais les soldats convoquent les Chagossiens sur la plage : ils ont une heure pour quitter leur île, abandonner leurs bêtes, leurs maisons, leurs attaches. Et pour quelle raison ? Pour aller où ? Après le déchirement vient la colère et, avec elle, la révolte. Une histoire d'amour impossible qui nous plonge dans le drame historique des Chagossiens.



Rivage de la colère, Galandon, N'Haoua et Degreff (d'après le roman de Caroline Laurent), (Editions Phileas, 96p., 18,90€)


✒️Ce que j'en ai pensé

Je connaissais de nom le roman de Caroline Laurent, qui a rencontré un franc succès à sa sortie (il a notamment remporté le prix de la Maison de la Presse en 2020). Son adaptation en BD a été l’occasion pour moi de découvrir ce récit et l’histoire des Chagossiens, cette injustice et ce scandale impérialiste.

Pour être honnête, j’ai eu un peu peur au début de la BD de passer à côté et de ne pas être emportée par le scénario et les dessins. Ces derniers manquent un peu de précision, surtout sur les visages et les expressions des personnages. Mais les couleurs des planches rattrapent ce petit bémol.

On se passionne pour cette histoire et le combat de Marie pour la reconnaissance de son peuple. C’est instructif, émouvant, et on devine à travers l’adaptation, la densité du roman et toute sa richesse. On ressent une petite pointe de frustration en se disant que les auteurs ont du faire des choix et synthétiser le récit. Mais le rythme de l’album est bien mené, et les paysages exotiques sont mis en valeur par une palette de couleurs et de lumières incroyables.


♥♥♥♥♥


GENRE : BD historique


LES THEMES : Colonialisme, indépendance, droits de l’homme




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