Le résumé : C’est l’histoire d’une amitié, une amitié étrange entre deux petites filles aussi différentes l’une de l’autre. Il y a Elena, studieuse, appliquée, obéissante et il y a Lila, sauvage, intuitive, intelligente, et envoûtante. Leur amitié va se nouer, se dénouer, entre compétition et orgueil, entre jalousie et passion et surtout, grâce à l’envie partagée de fuir ce quartier de Naples pauvre et suffocant, gangrené par les querelles et la violence.
Ce que j'en ai pensé : L’Amie prodigieuse est le premier tome de la saga d’Elena Ferrante, on y découvre l’enfance et l’adolescence des deux amies, on se familiarise avec ce Naples de la fin des années 50, avec ces familles italiennes susceptibles et attachantes, cette atmosphère chaude et étouffante où la moindre étincelle peut embraser des tensions omniprésentes. On suit le parcours scolaire, les désirs et les envies de ces deux gamines entourées de pères et de frères jaloux, de mères parfois folles, et d’amis amoureux et dévoués. Si les premières pages ne m’ont pas tout de suite convaincue, on finit par s’attacher à cette amitié, cette rivalité, et on a envie d’en savoir plus. On se laisse envoûter par cet univers au parfum estival, et ça fait du bien...
La citation : « La plèbe, c’était nous. La plèbe, c’était ces disputes pour la nourriture et le vin, cet énervement contre ceux qui étaient mieux servis et en premier, ce sol crasseux sur lequel les serveurs passaient et repassaient et ces toasts de plus en plus vulgaires. », Elena Ferrante, L’Amie prodigieuse (Editions Folio, 429p., 8,50€)
Pour lire la chronique du deuxième tome, c'est par ici !
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