Le résumé : La saga continue... Elena et Lila sont maintenant adolescentes et ce deuxième tome prend un tournant majeur dans l’histoire de leur amitié. Vacances à Ischia, déboires amoureux, drames familiaux, les deux adolescentes grandissent en essayant de fuir leur misère, chacune à leur façon et toujours dans une rivalité destructrice, mais qui les pousse à se dépasser elles-mêmes.
Ce que j'en ai pensé : Difficile d’en révéler plus sur ce deuxième livre sans gâcher le plaisir de ceux qui n’ont pas encore commencé la saga... Avec Le Nouveau Nom, on ressent toute la complexité de l’amitié qui lie ces deux jeunes femmes, si complémentaires. Entre haine et amour, entre admiration et dégoût, leur attachement reflète aussi leur relation à leur milieu social, ce quartier pauvre de Naples qu’elles ne cessent de fuir pour finalement toujours y revenir... Comment couper avec ses origines sans se trahir, comment s’élever sans pour autant oublier ses racines ? Un deuxième tome toujours aussi émouvant, et pourtant je ferme ce livre avec un sentiment mitigé d’agacement et de curiosité. Je reste attachée aux personnages, presque obsédée par cet univers, cette ambiance et pourtant j’ai parfois eu du mal à avancer dans ma lecture, surtout à partir du retour d’Ischia. A certains moments les comportements des deux jeunes femmes, et surtout les problèmes liés aux petites affaires locales ont quelque chose de redondant, presque prévisible. Mais je sais que je vais continuer et entamer le troisième tome d’ici peu !
La citation : "Je faisais partie de ceux qui bûchaient jour et nuit, obtenaient d'excellents résultats, étaient même traités avec sympathie et estime, mais qui portaient jamais sur eux toute la valeur, tout le prestige de nos études. J'aurai toujours peur : peur de dire ce qu'il ne fallait pas, d'employer un ton exagéré, d'être habillé de manière inadéquate, de révéler des sentiments mesquins et de ne pas avoir d'idées intéressantes.", Elena Ferrante, Le Nouveau Nom (L'Amie prodigieuse T.2) (Editions Folio, 9,10€, 640p.)
Pour relire la chronique du premier tome, c'est par ici !
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