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Marine

Le Bal des ombres, de Joseph O’Connor

Le résumé : Dans le Londres victorien, alors que Jack l’Eventreur terrorise la capitale, deux hommes et une femme, parmi les plus en vue de la haute société anglaise, essayent de remettre sur pied le Lyceum Theater. Il s’agit de Bram Stoker, le célèbre (futur) écrivain de Dracula, Henry Irving et Ellen Terry, les deux plus grands acteurs de l’époque. A travers l’histoire romancée de ce trio, Joseph O’Connor nous raconte le parcours chaotique et tourmenté du père de la littérature gothique anglaise.


Ce que j’en ai pensé : Lire Le Bal des Ombres, c’est côtoyer Oscar Wilde, déambuler sur les quais de la Tamise par une nuit froide et pluvieuse, admirer Henry Irving sur scène clamant des vers shakespeariens, s’asseoir à côté de Bram Stoker dans ses moments lus plus tourmentés, et c’est surtout... voir grandir l’ombre de Dracula au fil des pages. La relation entre ces trois personnages, tempétueuse, sexuellement ambiguë, artistiquement inspirante, nourrit à chaque instant l’imaginaire d’un Bram Stoker torturé par le désir impétueux d’écrire. J’ai beaucoup aimé ce roman, la plume de Joseph O’Connor fait des merveilles et l’on retrouve cet humour pinçant que l’on apprécie tant chez les auteurs anglophones. Le troisième acte a cependant été plus difficile pour moi, un peu trop mélancolique et beaucoup moins mystérieux que les deux premiers...



La citation : « La plupart des choses qui se passent entre un homme et une femme ne peuvent se comprendre, voilà pourquoi les gens inventent les poèmes d’amour, afin de meubler le silence. » Joseph O’Connor, Le Bal des ombres (Éditions Rivages, 464p. 23€)

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