Le résumé : Nous sommes en 1959, Paris baigne dans le rock, la guerre d’Algérie fait rage et Michel lui... est passionné de lecture, de baby-foot et de cinéma. A 12 ans, il dévore les bouquins en marchant et passe sa vie au Balto dans le quartier Denfert-Rochereau. C’est dans ce bistrot où il se réfugie pour éviter les querelles familiales, entre un père rital issu de la classe ouvrière et une mère autoritaire et ambitieuse d’un milieu plutôt aisé, qu’il fait la connaissance d’un groupe de réfugiés de l’est. Dans ce club d’incorrigibles optimistes, fréquenté par Kessel et Sartre, on discute politique, philosophie et surtout, on y apprend la vie.
Ce que j'en ai pensé : J’ai lu ce roman il y a plusieurs années maintenant mais j’ai eu envie d’en parler aujourd’hui. Je devais avoir 21 ans quand il est sorti et j’ai eu un véritable coup de foudre pour cette histoire. Le personnage de Michel est très attachant et on vit avec empathie et mélancolie son adolescence parisienne, déambulant dans des rues qui nous sont parfois si familières, visitant le Paris d’une autre époque. Trahison, amour, amitiés, Michel découvre la complexité humaine, et le rythme formidable de Jean-Michel Guenassia nous embarque, de 1959 à 1964, dans une histoire drôle, émouvante, riche et foisonnante, si bien que l’on finit par refermer ce livre avec nostalgie...
UPDATE : La suite du Club des incorrigibles optimistes est sorti en 2021, retrouvez ma chronique des Terres Promises juste ici !
La citation : « J’étais un lecteur compulsif [...]. Je lisais en marchant. Il me fallait quinze minutes pour aller au lycée. C’était un quart d’heure de lecture qui s’étirait en une demi-heure ou plus. J’arrivais souvent en retard. [...] J’ai fini par classer les
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