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Marine

Big Easy, de Ruta Sepetys

Le résumé : La Nouvelle-Orléans dans les années 50. Josie est à la veille de ses 18 ans et elle n’a qu’un rêve, aller étudier à Smith, l’une des meilleures universités de la côté Est des États-Unis. Mais en attendant, ses journées se déroulent entre la maison close de Willie, où sa mère travaille en tant que prostituée, et son boulot de vendeuse à la librairie du Quartier Français, aux côtés de Patrick. Bien décidée à ne pas suivre le chemin chaotique de sa mère, Josie a trouvé une seconde famille auprès de Patrick et de son père, le propriétaire de la librairie. Intelligente, déterminée et discrète, la jeune femme va être confrontée aux démons qui sévissent dans cette ville gangrenée par la mafia, où l’argent peut tout acheter. Comment ne pas céder aux sirènes de la facilité ? Josie sera t-elle prête à tout pour accomplir son rêve ?


Ce que j'en ai pensé : C’est le troisième roman de Ruta Sepetys que je lis, et j’ai été ravie de retrouver sa plume. Des personnages attachants, un décor bien planté, des situations émouvantes, on retrouve les ingrédients qui composent les romans de l’auteure américaine. J’ai particulièrement apprécié l’ambiance années 50 de la Nouvelle-Orléans. Tout comme le personnage de Willie, la tenancière de la maison close : une sorte de marâtre-fée marraine qui tient son affaire d’une main de fer et se fait respecter de “ses nièces” comme du plus grand parrain de la région. Un joli roman, de belles leçons de vie, et des émotions toujours au rendez-vous, j’ai vraiment aimé cette lecture ! Pourtant, je dirais que ce n’est pas le meilleur livre de Ruta Sepetys. Il me manquait ce petit quelque chose qui transforme toute découverte en coup de cœur. L’histoire manquait de contexte historique, ces recherches si approfondies qui font le sel de tous les romans de cette auteure que j’adore !



La citation : "Je voulais continuer à croire que c’était possible, que mes ailes, si frêles, si déchirées fussent-elles, pouvaient toujours m’emporter, d’une manière ou d’une autre, loin d’une existence de mensonges et d’hommes dépravés. Je voulais employer mon esprit à des fins studieuses ; je n’avais que faire des ruses, des escroqueries et des arnaques.", Ruta Sepetys, Big Easy (Editions Gallimard Jeunesse)

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